TAYLOR est post-moderne !
1/3 des salariés sont concernés par des démarches tayloriennes !
C’est le vrai défi des années qui viennent !
1/ La relation entre emploi et formation initiale est défavorable aux diplômés. « On estime qu’en 2010, 41% des jeunes gens de 25 ans auront un diplôme de bac +4, 62% au moins un diplôme de bac +2, pour la Grande-Bretagne et l’Europe occidentale les taux seraient de 10% inférieurs. En Amérique, un cinquième seulement des postes de travail requiert un diplôme et le pourcentage de ces emplois hautement qualifiés n’augmente que lentement. » page 123 le Travail sans qualités Richard SENNET
2/ Les enfants de cadres supérieurs vivront un phénomène de déclassement social par centaine de milliers dans les prochaines années.
3/Les machines reconfigurables et "conviviales", rendent le travail accessible à des employés sans qualification, maîtrisant mal la langue.
Il suffit de suivre un process simplement décrit en quatre ou cinq opérations, de reconnaître une icône, d’appuyer sur un bouton coloré, pour « produire ».
Avantage double pour les employeurs, à court terme, la formation est supprimée et le "premier venu", doit être capable de faire marcher les machines. Sans "compétence" de boulanger, demain je peux fabriquer un "vrai" pain de campagne au levain!
Inconvénient majeur pour les salariés : Les salariés ont du mal à comprendre ce qu’ils font et ont un engagement superficiel dans un travail aléatoire et précaire. En cas de panne de la machine à pain, les « boulangers » sont incapables de « faire du pain » !