Singulier

Après l’école, au fur et à mesure qu’il pratique, le coach s’interroge : être un coach "modèle" ou vivant, développer une pratique monochrome ou "colorée", cultiver des outils standards ou une signature singulière…
Echange de mails entre coachs entre humains :


« Bonjour André,
Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, nous avons échangé quelques mots lors d’un congrès en janvier dernier. Lors de cet échange, je vous faisais un retour d’impression suite à une séance de coaching en public que vous aviez mené au salon du coaching.

J’apprécie beaucoup votre approche même si ce que j’entends et ce que je vois vous concernant bouscule mes repères. La perception que j’ai de vous et de votre personnalité de coach exprime un paradoxe pour moi. Votre parcours et ce que je lis sur vous laisse entendre que vous intervenez en entreprise, avec des dirigeants… Et vous ne ressemblez pas aux coachs que j’ai rencontré et qui coachent uniquement dans le cadre de l’entreprise des dirigeants et de équipes. Selon eux, le coaching sert à atteindre une performance ou à favoriser la cohésion pour in finé atteindre un objectif collectif. Leur approche paraît totalement focalisé sur la situation présente et la situation désirée. L’homme semble secondaire. Alors en plus s’il souffre je n’ai pas l’impression qu’il est pris en charge… Un coach connu au salon RH disait "pour régler les souffrances, il y a d’autres outils…"
Je me rends bien compte que c’est ma perception d’une branche du coaching que je connais très peu, bien sûr. Néanmoins, ce que me je reçois lors de ces échanges ne me donne pas envie d’exercer le coaching en entreprise.
Lorsque je vous lis, je vous entends et quand je communique avec vous, j’ai une impression différente, de forte humanité. Vous semblez tellement centré sur la personne et sur la rencontre avec l’individu. Je me repère mieux en tant que coach après cela. Peut être faut-il que j’assume pleinement ma couleur et ma sensibilité de coach ? »

« Bonjour,
Merci de votre message que je trouve plein d’humanité, aussi ;-). Je le reçois comme un encouragement à poser mes pas plus loin sur les chemins singuliers de notre beau métier…
Singulier car, après l’école du coaching, chaque coach qui cultive sa "couleur", son jardin, peut accompagner à son tour chaque client pour l’inviter à être… être en entier, dans sa "sensibilité", au-delà des modèles…
Heureux de vous savoir aussi sur votre chemin.

Oui, je me souviens de notre échange et j’ai entendu votre surprise sur le coaching en live (*) comme un autre signe : inviter nos confrères à oser leur différence, même si cela crée des différents, "bouscule des repères".
Un clin d’œil : coaching "en live" signifie "en vie", vivant… et donc paradoxal, coloré 😉
Oui, l’entreprise est mon jardin : les managers vivent aussi votre "paradoxe", cette envie de "se" vivre dans "sa" sensibilité au-delà des modèles appris à l’école du management…
Et plus les modèles monochromes et formatés se multiplient et plus le désir de "couleur" se développe !

Les "outils pour régler la souffrance" résident simplement, je crois, dans cette liberté donnée de se vivre dans sa singularité…

Je vous souhaite de belles découvertes sur les chemins de la liberté, liberté d’être dans les jardins du monde…
Mes pensées singulières
André »

(*) Un exemple de coaching en live à l’AP-HP.

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