Le travail est une marchandise

Grâce à Alain Supiot dans « L’esprit de Philadelphie », je connais la Déclaration de Philadelphie .

L’article 1 de la Déclaration de Philadelphie signée en 1944 et créant l’organisation internationale du travail dispose : « Le travail n’est pas une marchandise. »

Nous constatons l’inverse aujourd’hui. Le travail est bien une marchandise comme une autre. A chacun, en fin de compte de négocier, comme le dit le Code Civil (1802) : la « chose » et le « prix ».

 De deux choses l’une,

– soit vous offrez/vendez une chose bon marché parce qu’elle est simple à réaliser, standardisée, reproductible, banale ;

– soit vous proposez un prix élevé indiscutable, parce que la « chose » est exceptionnelle, rare, à forte valeur ajoutée humaine. Cette évidence s’applique à tout et à tous.

Pour vous préserver des mauvaises surprises et des déceptions suivez les trois conseils suivants :

1 Définissez clairement la nature de votre offre professionnelle : bien, compétence ou service standard/sur mesure

2 Proposez le prix du marché : dans chaque métier existe un prix de référence : ce que doit payer un client pour votre offre, votre compétence ou votre service.

3 Négociez comme sur le marché des quatre saisons, une des deux variables : un prix faible et une prestation standard, un prix élevé et une prestation sur mesure prouvée.

Bon courage et bonne journée !

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