La reconnaissance levier de la motivation

Peut-on gérer la reconnaissance au travail ? :

ce billet répond à un article de Monsieur Xavier Baron BCRH de juin 2009 publié dans AEF info

Monsieur Baron affirme : «La motivation n’est pas un mystère »

Comme le dit Maslow, dans son ouvrage de référence.(1) : « La plupart des comportements sont multimotivés. » Maslow dit clairement : « On peut manger en partie pour se remplir l’estomac et en partie au nom du confort ou de l’assouvissement d’autres besoins.»

1. La reconnaissance vient d’abord de « l’intérieur » : elle est « auto-reconnaissance » :

Les théoriciens sont tous d’accord sur le caractère endogène de la motivation.

– CZIKZENTMIHALY décrit « l’expérience optimale » ou « flow experience »

– HERZBERG décrit les situations professionnelles dans lesquelles les collaborateurs se « sentent bien ou mal ».

– Pour MASLOW, le besoin de réalisation, « endogène », est le seul, à créer une motivation durable, car il est sans limite, contrairement aux autres besoins ! La pyramide de Maslow n’est pas un escalier mécanique ! voir le billet sur le blog http://www.blogpygmalion.com/mieuxmanager/

– DIEL décrit, dans une démarche d’introspection et d’auto-analyse, au travers du carré Dielien, les notions de « désir essentiel », de « fierté légitime » et de « saine remise en cause » personnelle.

 2 Les « vaches sacrées » de la fausse reconnaissance :

David HERZBERG a décrit neuf facteurs externes/« d’hygiène » créant une satisfaction momentanée : « Les facteurs d’hygiène sont comme l’héroïne, il en faut de plus en plus pour de moins en moins d’effet. »

 1 Politique générale de l’entreprise : à condition de la connaître, de la comprendre et de trouver le lien avec son propre travail

2 Compétence technique du responsable est attendue parce qu’elle facilite le travail

3 Relations avec les supérieurs : créent une satisfaction momentanée

4 Rémunération : l’argent crée toujours de l’insatisfaction et une reconnaissance limitée

5 Relations humaines avec le groupe font partie de l’ambiance toujours relative

6 Conditions de travail : sauf en cas de sécurité ou de survie physique

7 Relations avec les subordonnés : parce qu’elles sont changeantes, éphémères, sans impact

8 Vie personnelle : parce qu’elle est extérieure à l’entreprise

 9 Statut : la sécurité de l’emploi dans « quelques grands univers autrefois protégés » crée de l’insatisfaction !