4 problèmes d’emploi à résoudre : 2 sensible
4 problèmes d’emploi que nous ne savons pas(encore)résoudre : 2 sensible
2 L’emploi dans un métier sensible
Le constat :
1 Aucun métier n’est sensible a priori, tout métier peut devenir « sensible ».
Les métiers intégrant au départ le caractère sensible, le danger, chez les troupes d’élite, la pression de l’urgence, chez les pompiers ou du risque, chez les nettoyeurs de façades alpinistes, connaissent peu de problèmes de recrutement, de démotivation, de stress conduisant au suicide, parce que leurs titulaires, les ont volontairement et délibérément choisis !
2 La sensibilité d’un métier dépend de la triple pression de l’environnement :
La pression de l’organisation de travail : la spécialisation flexible, l’autocontrôle, la posture, la cadence, la pression conditions de travail : le stress et la pression de l’encadrement, des objectifs, des délais de réalisation, de l’urgence et la pression du management : le manque d’autonomie, le contrôle systématique accroissent le caractère sensible d’un métier.
Se même, les métiers exposés, soumis directement à des donneurs d’ordre externes, sans médiation/protection, d’une hiérarchie interne, sont davantage sensibles : chefs de projet, commerciaux grands compte,
3 La sensibilité est fonction de l’autonomie personnelle des salariés : les salariés vulnérables sont aussi les plus sensibles les salariés précaires, les salariés âgés, les salariés sans qualification, les femmes notamment
Que faire ?
– Ecouter réellement chacun de ses collaborateurs en prêtant davantage d’attention à ceux qui apparemment sont « sans histoires ».
– Reconnaître les problèmes évoqués par les collaborateurs, sans les interpréter, les juger ou projeter des « réponses toutes faites. »
– Résoudre les « petits problèmes professionnels » quotidiens auxquels sont sensibles les salariés en évitant de considérer qu’il s’agit de « caprices ». un caprice partagé par plus de trois personnes, c’est déjà un phénomène de groupe, un phénomène social.
– Adapter les postes de travail aux contraintes personnelles ( âge, taille, handicap, posture, bruit) à chaque fois que possible
– Associer la maîtrise, l’équipe de travail et les partenaires sociaux dans la résolution des problèmes des «métiers sensibles. »