Un tabou : La prise de parole source de stress

La prise de parole en public est une des grandes sources de  stress.

S’il n’y a pas d’études le prouvant, nous pouvons l’affirmer en tant que formateur et coach car les clients le verbalisent en séance, comme soulagés de pouvoir enfin se confier.

Ce sujet est tabou : prendre la parole en public serait une compétence que l’on doit avoir à un certain niveau de responsabilité. Ne pas l’avoir est un aveu d’échec. Il est tout aussi difficile pour un DRH ou un Directeur de la Communication de dire à son PDG qu’il n’est pas bon à l’oral. Force est de constater que plus un dirigeant a besoin d’aide sur ce sujet, moins il trouve de sincérité et d’accompagnement efficace autour de lui.

Certains enjeux, la présence de certaines personnes dans le public, la taille de ce public vont alors générer de véritables appréhensions, sources de souffrances pour bon nombre de ces dirigeants (plus nombreux qu’on ne le croit) : peur d’être jugé, peur de mal faire, peur de ne pas être à la hauteur…, sont évidemment les principaux vecteurs de stress et d’échec dans la capacité à faire passer les messages et à mobiliser les auditeurs.

La crise et le manque de culture orale dans nos programmes de formation supérieure favorisent encore l’introversion et le manque de confiance. Preuve en est le nombre de formations, coaching, séminaires…, proposés sur le marché pour aider à prendre la parole en public. En somme une compétence incontournable à laquelle le système scolaire prépare insuffisamment et qui va engendrer des stratégies d’évitement plutôt qu’une recherche de perfectionnement ! La boucle est bouclée…
 
Il est peut-être temps de remettre les choses en question et de se dire a fortiori lorsque l’on a des responsabilités ou dans les temps difficiles, qu’il est légitime et incontournable de se doter d’une aide à la prise de parole.

Pour les timides invétérés et ceux qui manquent vraiment de confiance en eux : un accompagnement individualisé comme dans « Le discours d’un Roi » (film de tom Hopper, 2011)

Pour les rapides et les confiants : une formation en groupe de deux jours au minimum et avec beaucoup de pratique. Seule la pratique est utile et efficace et la confrontation au groupe favorise la mise en situation.

Pour les plus paresseux qui ne prennent pas toujours le temps de pratiquer : ajouter à une formation de groupe, un accompagnement individuel lors des interventions à enjeux pour s’assurer de prendre le temps de suffisamment s’y préparer.

Pour ceux qui croient qu’ils n’en ont pas besoin : Vérifier que cela est effectivement vrai auprès de son entourage proche et particulièrement des spécialistes de la communication en sollicitant des retours honnêtes.

Les anglo-saxons, on le sait, sont davantage formés et cela dès le plus jeune âge, avec du théâtre et du chant. L’aisance à l’oral est favorisée dans leur pédagogie plus positive que la notre.

Laissons la parole à deux d’entre eux, et non des moindres, pour nous convaincre :

" Un discours improvisé a été réécrit trois fois " W. Churchill

"Si je disposais de six heures pour abattre un arbre, je consacrerais les quatre premières heures à aiguiser ma hache. " Abraham LINCOLN

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